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  • Le discours de Nicolas Sarkozy sur le Grand Paris

    Le Président de la République est revenu dans sa conférence de presse de rentrée sur le thème du Grand Paris. Cette intervention a comme à son habitude générée de nombreuses réactions officielles - notamment de Bertrand Delanoë. On relèvera à ce titre dans la blogosphère l'analyse intéressante de "Paris est sa banlieue" sur le match Delanoë-Sarkozy...

    Voici l'extrait du discours du Président de la République consacré au Grand Paris.

    (...) Peut-on d’ailleurs poser le problème du malaise des banlieues sans poser celui de la ville. Le problème de la ville, je veux le poser en 2008, lui aussi, non comme un simple problème de gestion, mais comme une question de civilisation. C’est un problème qui s’est posé à chaque fois que le rapport de l’homme à l’espace et au temps s’est trouvé bouleversé. C’est un problème, la ville, que notre civilisation n’a pas su maîtriser. Quelle ville devons-nous nous efforcer de construire en ce début du 21ème siècle ? C’est un sujet politique majeur. Eh bien, je voudrais que nous apportions à cette question une réponse française. Quelle est la ville dans laquelle nous voulons vivre ? C’est la raison pour laquelle j’ai lancé la réflexion sur « le Grand Paris », je veux dire par là la grande métropole que constitue l’agglomération parisienne, qui doit être considérée dans sa globalité, parce que l’agglomération parisienne forme un tout. Cette réflexion ne doit pas être engagée d’abord sous l’angle des institutions, sous l’angle de la gouvernance – mais pardon peut-être de vous surprendre – mais sous l’angle de l’urbanisme, sous l’angle de l’architecture, de la sociabilité, de la convivialité, de la qualité de vie, de la place de l’homme dans la ville. Je veux faire de ce chantier le laboratoire de la modernité humaine. Je veux qu’il soit l’occasion deremettre la France au premier rang en matière d’urbanisme et d’architecture.

    L’urbanisme et l’architecture sont des leviers profonds d’une politique de civilisation. On n’en parle jamais. Reprenez les débats des trente dernières années politiques en France, jamais il n’est question d’architecture dans la politique, ou d’urbanisme. Je vais m’impliquer personnellement dans ce chantier. Alors naturellement, tout sera fait en concertation, en association, avec les franciliens, avec leurs élus, avec les maires, avec les conseils généraux, avec le Conseil régional, mais je vais dire une chose, je ne laisserai pas ce projet s’enliser. Je ne laisserai personne le bloquer. La situation de l’agglomération parisienne est devenue inacceptable, la dureté de la vie qu’elle impose à un trop grand nombre de ses habitants, les coûts humains, les coûts écologiques, les coûts sociaux qu’engendrent ces dysfonctionnements ne sont pas supportables. Paris doit retrouver sa vitalité, son rayonnement, son attractivité, sa créativité. Paris doit redevenir pour le monde entier le symbole d’un art de vivre, de la plus belle ville du monde, que de nouveau, elle étonne, elle surprenne, elle fascine, eh bien, la politique de civilisation s’exprimera sur une ambition architecturale majeure en la matière. (...)

    Télécharger l'intégralité du discours du Président de la République (format .pdf). 

  • Nicolas Sarkozy s'exprime à nouveau sur le Grand Paris

    Au cours de sa conférence de presse de rentrée, Le Président de la République, Nicolas Sarkozy est revenu sur la question du "Grand Paris". Extraits :

    Le chef de l'Etat affirme à nouveau ne pas vouloir "laisser (le) projet s'enliser", car "la situation de l'agglomération parisienne est devenue inacceptable" [...] "C'est la raison pour laquelle j'ai lancé la réflexion sur le Grand Paris, je veux dire par là la grande métropole que constitue l'agglomération parisienne qui doit être considérée dans sa globalité. Je ne laisserai pas ce projet s'enliser, je ne laisserai personne le bloquer". [...]

    "La situation de l'agglomération parisienne est devenue inacceptable". [...]

    "Paris doit retrouver sa vitalité, son rayonnement, son attractivité, sa créativité", a-t-il martelé. "Paris doit redevenir pour le monde entier le symbole d'un art de vivre, de la plus belle ville du monde".[...]

    Pour le président de la République, la réflexion sur la ville "ne doit pas être engagée d'abord sous l'angle des institutions, de la gouvernance, mais sous l'angle de l'urbanisme, sous l'angle de l'architecture, de la sociabilité, de la convivialité, de la place de l'homme dans la ville".

    Voulant faire "de ce chantier le laboratoire de la modernité humaine", il a estimé que "l'urbanisme et l'architecture sont des leviers profonds d'une politique de civilisation".